FORMATIONS
NOS FORMATIONS EN ANTHROPOLOGIE ET SUR LA GESTION DES IMPACTS SOCIAUX
FORMATION SUR LA GESTION DES IMPACTS ET RISQUES SOCIAUX, ACCEPTABILITÉ SOCIALE
Afin d’encadrer les activités liées aux grands projets d’infrastructures et promouvoir une « bonne gouvernance » et la « lutte contre la pauvreté», les Institutions financières internationales (IFI) et la Communauté internationale ont progressivement développé des concepts et des outils spécifiques tels que le processus de Kimberley et les Principes de l’Equateur en 2003, les Normes de Performance de la Société financière internationale en 2006. D’une part les entreprises sollicitant ces institutions financières pour un fond d’investissement sont soumises à l’obligation de respecter les normes de performance définies par les IFI. D’autre part, le respect de ces normes est aujourd’hui de plus en plus suivi de manière volontaire par les entreprises. Cette tendance s’explique par une volonté de plus en plus affirmée et nécessaire de maintenir la paix sociale parmi les populations riveraines, dans des pays souvent sensibles, mais aussi dans le but de développer une responsabilité sociale.
Les programmes de formation sont adaptés aux besoins et publics visés. Les formations combinent toujours aspects théoriques, études de cas et jeux de rôles.
Durée : 1 à 5 jours en fonction des besoins et du niveau préalable des participants
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Comprendre l’intérêt, l’importance et les obligations relatives à la prise en compte et le suivi des aspects sociaux
- Pouvoir rédiger des termes de référence pour des EIES, PAR, PGES, etc.
- Comprendre les différentes étapes et processus d’un projet pour identifier, prévenir et atténuer les risques et impacts sociaux
- Acquérir des méthodes pour prendre en compte, mesurer et suivre les impacts sociaux
- Améliorer la viabilité des projets et participer au développement durable
Taux de satisfaction : 4,33/5
FORMATION AUX MÉTHODES D’ENQUÊTE ET RECUEIL DE DONNÉES SOCIALES
L’analyse de données sociales est souvent réalisée à partir des données statistiques et quantitatives déjà existantes, et plus rarement à partir de données qualitatives. Pourtant ces données sont tout autant indispensables à la compréhension des tendances et phénomènes sociaux observés. C’est pour répondre à cette demande que nous avons élaboré cette formation qui combine à la fois l’approche quantitative, notamment par questionnaires, et l’approche qualitative.
Ainsi, les participants aborderont tous les aspects de l’enquête sociale, afin de pouvoir lire et comprendre mais aussi créer des données sociales : définition d’un protocole d’enquête, mise en œuvre sur le terrain, analyse des données, mise en forme, édition et publication.
Le programme de formation allie cours, ateliers sur des cas pratiques, sorties et échanges entre les participants afin de favoriser l’appropriation des outils et aborder leur utilisation dans des situations concrètes.
Durée : de 1 à 8 jours en fonction des besoins et du niveau préalable des participants
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Acquérir une boite à outils permettant de comprendre ou de réaliser des enquêtes qualitatives et/ou quantitatives
- Apprendre à élaborer une méthodologie reproductible dans l’espace et livrant des résultats comparables dans le temps
- Savoir construire un protocole d’enquête et réaliser la collecte et l’analyse de données de manière rigoureuse et scientifique
- Connaître les logiciels d’aide à l’analyse de données qualitatives.
- Savoir comment éditer et mettre en page des données quantitatives et qualitatives ou les publier dans un article scientifique
Taux de satisfaction : 95,6%
FORMATION À LA PARTICIPATION DES PUBLICS DANS LES DÉMARCHES DE CONCERTATION
L’idée de la participation n’est pas nouvelle mais au cours des 20 dernières années, elle s’est imposée comme un enjeu majeur dans les politiques publiques et comme enjeu démocratique. Malgré tout, les expériences de concertation montrent qu’il ne suffit pas d’ouvrir des espaces institutionnels de participation pour qu’ils soient investis.
La problématique d’inclusion des publics dans les démarches de concertation ne se pose pas tant en termes de nombre de participants mais plutôt en termes de représentativité. D’une part, les expériences montrent que les populations les mieux intégrées socialement et les mieux formées intellectuellement font principalement vivre ces types de dispositif. Ce constat est d’autant plus prégnant dans les quartiers populaires. D’autre part, les groupes les plus démunis et les étrangers, fortement représentés dans ces quartiers, en sont largement absents ou n’y figurent qu’à titre de présence la plus souvent muette. Les personnes âgées sont souvent surreprésentées. Elles ont en effet davantage de temps à consacrer à ces instances. Les jeunes, quant à eux, les désertent et n’y sont souvent pas représentés. Ils sont pourtant au centre des discussions sur les incivilités ou sur l’emploi, des questions souvent prioritaires.
Ainsi, l’objectif de cette formation est de s’interroger sur la question de l’inclusion des publics dans les démarches de concertation, en s’appuyant plus spécifiquement sur l’expérience des participants, et de déterminer les freins et les leviers d’action.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Quels sont les constats en termes d’inclusion des publics dans les projets ? Quelles sont les conséquences sur le déroulement des projets et en termes de démocratie représentative ? L’inclusion des publics est-elle réellement un enjeu ? Quels sont les territoires et les publics plus particulièrement touchés par cette problématique ?
- Quelles sont les raisons identifiées de ce problème d’inclusion des publics ? Pourquoi certains publics ne participent pas aux démarches de concertation ? Quelles sont les contraintes identifiées ?
- Quelles démarches pourraient être développées ? Quelles solutions ? Quelles pistes de travail ? Quelles bonnes pratiques ? Leurs intérêts et leurs limites
FORMATION SUR LES SAVOIRS LOCAUX ET LES OUTILS JURIDIQUES DE LEUR PROTECTION
En 2010, année de la biodiversité, la 10ème conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a adopté le Protocole de Nagoya relatif à l’accès et au partage des avantages (APA) découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Dans l’esprit de la CDB, le Protocole accorde une place particulière aux populations autochtones et communautés locales (PACL ou CAL). Il vise à renforcer leur capacité à bénéficier des avantages tirés de l’utilisation de leurs connaissances traditionnelles, innovations et pratiques associées aux ressources génétiques (CTA).
En 2014, le projet de loi sur la biodiversité intègre des dispositions sur l’ « accès aux ressources génétiques et partage juste et équitable des avantages » (APA) et se veut une transposition en droit français de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) de 1992 et du protocole de Nagoya. Ce thème est important à deux titres pour la France. En premier lieu du fait de son statut de fournisseur de ressources génétiques avec des connaissances traditionnelles associées notamment en outre-mer. En deuxième lieu car elle est utilisateur de ces ressources (importance du secteur industriel et de la recherche).
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Traditional Ecological Knowledges (TEK), savoirs autochtones, savoirs traditionnels, savoirs locaux, etc. De quoi parle-t-on ?
- Savoirs traditionnels, pourquoi en parle-t-on ? Présentation des enjeux d’érosion, de bio-prospection, de biopiraterie, etc.
- Quels outils et régimes juridiques pour protéger les connaissances traditionnelles associées au vivant ?
FORMATION – GESTION DE PROJETS ET RECHERCHE-ACTION EN SOCIOLOGIE ET EN ANTHROPOLOGIE
Les sciences sociales, et notamment l’anthropologie, proposent des lectures multidimensionnelles des phénomènes sociaux et apportent une forte valeur ajoutée à de nombreux projets. Elles débouchent sur des innovations dont peuvent s’emparer la société, la sphère économique et les pouvoirs publics. Les études en sciences sociales ouvrent ainsi potentiellement sur une variété de débouchés professionnels.
Malgré tout, la professionnalisation des anthropologues et de l’anthropologie sous forme d’un bureau d’études spécialisé reste marginal. AnthropoLinks en constitue un des rares cas en France.
Cette formation se fonde sur les retours d’expériences et l’expertise des créateurs d’AnthropoLinks.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Que peut être l’expertise en anthropologie ? Les compétences de l’anthropologue, l’anthropologie en dehors du milieu académique, les enjeux de l’expertise…
- La position de l’anthropologue dans l’expertise : producteurs de connaissance, observateurs internationaux, experts dans les arènes internationales, à la rescousse des projets en situation d’échec, accompagnement à toutes les phases du projet, etc.
- L’anthropologue-entrepreneur
FORMATION – LES SYSTÈMES ALIMENTAIRES DURABLES ET L’AGROBIODIVERSITÉ
Les Objectifs de développement durable impulsent un intérêt renouvelé pour l’utilisation de la diversité biologique pour l’alimentation et la nutrition et ses liens à la durabilité des systèmes agricoles. L’intégration de la diversité biologique dans les systèmes alimentaires durables est essentielle si nous devons réaliser ces objectifs d’ici 2030. L’utilisation de la biodiversité pour des systèmes agricoles durables produisant des aliments variés et nutritifs contribuera à la conservation de ces précieuses ressources ; conserver les ressources de la diversité biologique les rendra exploitables tant pour des futurs scénarios climatiques que pour les besoins nutritionnels d’aujourd’hui.
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Une revue des concepts de territoire, de ressource et de produit : approches géographique et anthropologique
- Les enjeux d’agrobiodiversité, de systèmes alimentaires durables, de productions locales
- La complexité du lien entre produits, lieux et sociétés illustrée par des études de cas